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Laissez entrer le soleil - Hair 

Hair est une comédie musicale créée en 1967, écrite conjointement par Gerome Ragni et James Rado, et dont la musique fut composée par Galt McDermot. Montée à Broadway en 1967, elle fit dès 1968 un triomphe phénoménal en Grande-Bretagne. Les producteurs décident d’en faire une adaptation française.

En mars 1969, Julien Clerc fait la première partie de Gilbert Bécaud à l’Olympia. Le public l’adore. Julien est alors approché par Bertrand Castelli (l’un des producteurs de cette comédie musicale) pour incarner le rôle principal. Julien est géné car la publicité de cet opéra est axée sur le fait que les chanteurs se retrouvent nus sur scène. Julien décline l’offre. Etienne Roda-Gil le soutient, car ce dernier pense que cet opéra rock est une récupération mercantile d’un phénomène sincère de l’époque: la révolte contestaire de la jeunesse face à la guerre du Viêt-Nam et à une société trop étriquée.

Mais Bertrand Castelli invite Julien à voir le spectacle à Londres en lui disant « Si tu deviens Claude (le personnage principal), tu deviendras le prince de Paris ». Par curiosité, Julien accepte l’invitation et, séduit par le spectacle, finit par se faire convaincre.

 

DE QUOI PARLE « HAIR » ?

Julien Clerc tient le rôle principal : Claude Bukowski. C’est l’histoire d’un jeune fermier de l’Oklahoma, qui quitte son ranch pour rejoindre l’armée pour se battre au Viêt-Nam. Avant de se faire enrôler, il visite New York où il rencontre une communauté de hippies qui lutte contre la guerre au Viêt-Nam… Le petit groupe initie Claude à la drogue. Mais à la fin, Claude finit par les abandonner, et rejoint une base militaire du Nevada… La morale est sauve puisque Claude est un patriote offrant sa vie à la patrie, mais l’histoire ne dit pas si Claude en reviendra vivant

 

Après deux mois de répétition, le 31 mai 1969, pendant neuf mois Julien Clerc interprète le rôle principal au théâtre de la Porte Saint-Martin.
Julien Clerc qui avait (à tort) déjà cette image de rebelle, se voit transporté dans un univers où l’on invoque « Laissons entrer le soleil », cri d’un rêve désespéré pour un monde ouvert à plus d'humanité

Dans la vidéo ci-contre les paroles de "laissons entrer le soleil" ont été revisitées

mais l'ambiace hippie est bien représentée !

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